Pour beaucoup de français, surveiller son alimentation est devenue une habitude. Une habitude saine puisque manger plus équilibré et sain permet non seulement de perdre du poids, mais surtout d’être en meilleure santé. Les applications pour rééquilibrer son alimentation ou se mettre au sport ont donc fleuri sur nos smartphone. Nous utilisons de plus Yuka pour scanner la composition de nos aliments ou des calculettes spéciales pour comptabiliser notre nombre de calories par jour.
Il n’en reste pas moins que la malbouffe reste synonyme de plaisir. Et il est difficile de ne pas nous laisser tenter de temps à autres. Pourtant, ces petits craquages sont de plus en plus synonymes de culpabilité pour nombreux d’entre nous.
C’est ce que révèle en tout cas une nouvelle étude menée sur 1 030 français et leurs habitudes alimentaires, voici ce qu’elle révèle.
Le nutella est le champion des guilty pleasure
Parmi les aliments que nous avons le plus honte de manger, on retrouve sans grande surprise les champions de la junk food comme les chips (à 37 %), le burger (pour 36 % des français). Mais aussi le kebab, les plats industriels, les sucreries, le chocolat ou la glace. Bref, tous ces aliments très transformés, frits ou riches en graisses et en sucre qui sont foncièrement mauvais pour notre santé et pour notre ligne.
Ainsi, plus de 22 % des personnes interrogées avouent avoir caché un paquet de bonbon ou le carton d’une pizza pour que personne ne sachent qu’ils avaient craqué.
Mais c’est surtout la pâte à tartiner qui a tendance à nous rendre coupable. C’est en tout cas le cas pour 38 % de français qui ressentent de la honte après en avoir tartiné sur un toast ou l’avoir mangé à même le pot.
Les hommes moins coupables que les femmes ?
Cette étude révèle également que le sentiment de culpabilité n’est pas le même pour les hommes que pour les femmes. En effet, ils sont seulement 32 % à s’en vouloir pour avoir craqué pour du nutella. Contre 42 % de femmes qui regrettent d’avoir succombé à ce plaisir coupable.
Idem pour les classes sociales. Plus nous avons un poste important, plus nous nous sentons obligés à manger sainement. Ainsi, si moins d’une ouvrière sur 2 regrettent d’avoir dévoré un hamburger, elles sont 66 % de cadres supérieures à s’en vouloir pour se petit dérogement à leur régime healty.